On le voit avec la crise sanitaire du coronavirus, c’est une forme de mondialisation qui est en cause.
Pourquoi ce virus s’est-il propagé aux humains par l’intermédiaire des chauves-souris et des pangolins ?
Tout simplement parce que les humains détruisent les habitats naturels de ces animaux et pénètrent dans des zones qui, autrefois, n’étaient pas ou peu fréquentées. En perturbants fortement les habitats naturels, les humains créent des zones de contact qui n’existant pas auparavant et qui conduisent à la diffusion de virus existants chez les animaux vers les humains.
Cette exploitation industrielle de la planète, cette absence de regards sur les autres espèces, sur les habitats naturels, aux seuls profits des humaines et, surtout, des sociétés industrielles ou financières qui les mettent en œuvre doit cesser.
Quand le moment sera venu de regarder en arrière et de se demander comment une épidémie de cette nature pourra être évitée, nous aurons le choix entre 2 attitudes : repenser notre mode de vie, diminuer notre industrialisation du monde, respecter la nature, c’est-à-dire combattre les causes, ou bien industrialiser notre santé, vacciner de force les populations, chercher des remèdes aux conséquences de nos choix, c’est-à-dire combattre les effets.
Mon choix est clair : la seule solution envisageable est de repenser notre rapport à la nature, revenir à une approche respectueuse de l’environnement, ralentir la cadence de notre « développement ».